Plongée inédite au cœur d’une guerre oubliée et dévastatrice. Depuis deux ans, la milice du M23 a repris les armes dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Ce groupe rebelle contrôle une partie du Nord-Kivu, où il massacre, expulse les civils et mène une guerre acharnée contre les autorités congolaises.
Pour la première fois, une équipe de journalistes a pu s’aventurer sur le terrain, partageant le quotidien des combattants du M23, mais aussi explorant les territoires et les villes sous leur contrôle. Après une année d’échanges réguliers, les chefs du Mouvement du 23 Mars ont consenti au tournage d’un reportage pour Arte. Un voyage périlleux dans une région où l’accès est particulièrement restreint : les autorités congolaises interdisent aux journalistes de donner la parole à ces rebelles accusés de crimes graves.
De multiples organisations indépendantes ont documenté les massacres perpétrés par le M23 contre les civils. L’ONU accuse même le Rwanda de soutenir ces rebelles en leur fournissant des armes et des hommes, leur permettant de surpasser l’armée régulière et de semer le chaos en RDC.
Dans cette région meurtrie, une mobilisation générale a été décrétée pour venir à bout des insurgés. Même les civils prennent les armes, souvent intégrés dans des milices paramilitaires envoyées en première ligne pour affronter le M23.
Face aux accusations, les rebelles démentent tout en bloc. Ils cherchent à présenter leur gestion des zones conquises comme un modèle : liberté de circulation pour les populations et sécurité assurée pour les ethnies qu’ils estiment persécutées par le gouvernement.
Pour confronter ces affirmations, les journalistes d’Arte Reportage se sont rendus des deux côtés de la ligne de front. Ils ont rencontré les combattants qui affrontent le M23, visité les camps où plus d’un million de déplacés ont trouvé refuge, et documenté les hôpitaux surchargés, où les victimes de balles croisent celles des bombardements.
Depuis trois décennies, le Nord-Kivu est le théâtre de conflits incessants qui ont causé des dizaines de milliers de morts. Cette immersion exceptionnelle offre un rare éclairage sur une guerre où les caméras sont habituellement tenues à l’écart.
Entrevue avec le Dr Denis Mukwege, chirurgien gynécologue congolais récipiendaire du prix Nobel de la paix en 2018 qu'on surnomme « l'homme qui répare des femmes ». Il est de passage à Montréal pour le congrès de la Chaire internationale Mukwege.
En 2004, ce reportage mettait en lumière l'envoi de 200 soldats belges au Congo par le gouvernement belge de l'époque.
Cette mission, menée dans le cadre de la MONUC (Mission de l'ONU en République Démocratique du Congo), visait à réorganiser l'armée congolaise à la veille des élections. L'objectif principal était d'unifier, au sein d'une seule armée, des combattants qui s'étaient affrontés violemment au cours des années précédentes.
Aujourd'hui, cette armée "réorganisée" est en pleine débâcle dans le Nord-Kivu, incapable de faire face aux défis sécuritaires. Quant à la MONUC, elle se révèle impuissante à prévenir les exactions et les massacres qui continuent de ravager la région.
Dans cette vidéo, James Kabarebe, actuel ministre de la Défense du Rwanda, revient sur la guerre en RDC et sur la période où il occupait le poste de chef d’état-major de l’armée congolaise.
Les deux pays voisins s'accusent mutuellement de soutien à des groupes rebelles adverses, qui multiplient des attaques meurtrières à la frontière congolo-rwandaise.
Dans une avancée significative pour la souveraineté de la République Démocratique du Congo (RDC), les Forces Armées de la RDC (FARDC), soutenues par la coalition Wazalendo.
Ce mercredi, l'armée congolaise, appuyée par les résistants Wazalendo, a repris le contrôle de plusieurs localités aux mains des rebelles du M23 dans le territoire de Lubero. Cependant, la situation reste tendue dans la région.
Manipulation Ethnique Transfrontalière: Quand les ambitions géopolitiques et les intérêts économiques exploitent les identités ethniques : un parallèle entre l'Est du Congo et l'Est de l'Ukraine.
Manipulation Ethnique Transfrontalière: Quand les ambitions géopolitiques et les intérêts économiques exploitent les identités ethniques : un parallèle entre l'Est du Congo et l'Est de l'Ukraine.
Congo Heritage is a platform where knowledge from various fields merges, with experts and enthusiasts collaborating to create a reliable source covering history, science, culture, and technology.